lundi 7 septembre 2009

Voir le Japon... # 8

Lundi 7 septembre : le train-train

Au réveil, Yvette n'est pas trop bien, mais pas au point de ne pas entamer le repassage des chemises de Stéphane, avec le fer à repasser sans fil que celui-ci vient d'acheter. Ensuite, nous voyons Manou revenir de son cours de japonais avec un questionnement importantissime: comment doit-elle poursuivre son apprentissage, seule ou non, avec comme objectif le test de premier ou de deuxième niveau en décembre ? Bien sûr, après réflexion, elle choisira l'objectif le plus élevé.

En ce qui nous concerne, nos fonds sont en baisse, et il faut s'enquérir d'un distributeur de billets, ici appelé ATM, pour les remonter. Dans la rue qui mène vers la station de métro, rien ne ressemble à nos distributeurs européens, sauf ce qui s'avère être un guichet de loterie. Il y a bien une banque, à l'intérieur de laquelle est alignée toute une série de guichets automatiques, mais malgré les panonceaux Visa affichés, rien ne se passe. Nos rudiments d'anglais nous permettent d'interpeller une employée et son chef qui finalement nous envoient à la poste proche. Là, victoire, ça marche : il suffit de taper withdrawal et les billets sortent.

Après un repas léger qu'Yvette ne garde pas, je pars finalement seul vers Omotesando. D'abord, visite d'un autre parc, avec roseraies, grandes pelouses, corbeaux croassant dans les arbres, le tout dominé par certains des plus hauts bâtiments de Tokyo. Puis promenade dans le quartier, tandis que la nuit tombe, que la foule de jeunes déambulant grossit et que s'allument les façades tarabiscotées des boutiques les plus en vue. Un arrêt à l'Oriental Bazaar ne permet pas de retrouver des bols identiques à ceux apportés naguère par Stéphane, mais de contempler de la vaisselle de qualité à prix raisonnable et d'acheter de belles cartes postales, si rares dans ce pays.


Le repos n'a pas guéri Yvette qui a beaucoup de fièvre. Elle décide d'utiliser Skype pour joindre son médecin de Caluire, ce qui se fait sans difficulté, pour une consultation à 13 000 kilomètres; il conseille de voir un médecin local si ça ne va pas mieux. Cela signifie pour l'instant qu'elle va rester au repos demain et que je devrais partir seul visiter Kamakura, petite ville à une quarantaine de kilomètres qui recèle de magnifiques temples.

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