Puis nous obliquons en direction d'une autre vallée dans laquelle les buissons sont plus haut, le sol plus sec et nous offre la possibilité de créer son propre chemin dans ces taillis et faire des courses entre nous ce qui, cela va sans dire, se font au galop. Le cheval ayant juste l'encolure au dessus de tous ces taillis !
La vallée devient progressivement plus étroite, et la steppe fait place a la foret dans laquelle Stéphane repère de magnifiques traces d'Ours, du jour même confirme Patras !
Après le pic nique, nous attaquons une ascension a cheval de plus de 300/400m en petites zigzags, bien penchés en avant sur nos chevaux qui soufflent au vu des efforts.
Puis la foret s'éclaircit et nous poursuivons la montée plus douce sur des sentiers pierreux où nos chevaux ont même du mal à trouver leur stabilité. Enfin, nous arrivons au col se situant a 2050m et tout le monde met pied a terre pour ressangler en mode descente (Ici, 2 sangles permettent tenir la selle).
A la descente, c'est penche a l'inverse de la montée et le plus lentement possible en zigzags pour ne pas dévaler que nos chevaux nous redescendent de l'autre coté.
Une fois sortis de la foret, le paysage se transforme en herbages verts dans le fond de la vallée. Puis nous arrivons au pied d'une pente herbeuse de 1/2km où se dresse des arbres au sommet et....le départ est lancé pour un galop de celui qui parviendra le premier ! Vitesse... Puis le rythme des chevaux se ralentit car la pente les épuise progressivement. Une fois en haut et la troupe entièrement reconstituée, nous nous trouvons sur un plateau qui domine la vallée que nous venons de quitter. Ce plateau est constitue d'étendues herbeuses avec de magnifiques rochers émergents.
Et pour la premiere fois, nous retrouvons un chemin serpentant dans cette étendue qui indique retour vers d'autres hommes... Ce chemin sera le prétexte pour des galops à en couper le souffle pendant plusieurs Kms et puis encore car ce plateau, de toute beauté, s'étale encore et encore.... Combien de galops, je ne sais pas vous dire, j'en perd ma casquette et demi tour pour aller la chercher puis re-galop avec comme moyen d'arrêt, s'écarter des autres pour se mettre en cercle car les chevaux sont si excités et joueurs que les arrêter quand les copains poursuivent, est totalement illusoire !
Les paysages sont fantastiques et nous rencontrons de nouveaux mongols pour la premiere fois depuis le depart du Trek! Ceux-ci sont des connaisances de Patras qui fauchent et stockent le foin en prévision de l'hiver.
Ce soir, nous plantons notre tente dans le plat d'une vaste vallée herbeuse limitée de pics rocheux majestueux. La rivière est à deux pas et nous pouvons profiter d'un grand rocher plat plongeant pour nous faire une toilette intégrale mais sans plonger dans l'eau qui est vraiment très très froide. D'ailleurs, ne serait ce que plonger la tête procure une sensation de brûlure ! Louise en sera ainsi dispensée...
Puis, a l'heure du diner, nous nous retrouvons a 6 seulement car Patras et Migdar sont rentres chez eux a quelques 10-15km du campement. Ils reviendront demain matin.
Cette nuit, la température avoisinera les 2-3deg selon une estimation de Manou qui en retour d'une sortie urgente m'informera que tout est blanc dehors ! Malheureusement, vous ne verrez point de photo puisqu'elle n'avait pas pris l'appareil photo et ne retiendra pas ma demande de ressortir !
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