samedi 15 août 2009

Mongolie #4

Départ 10h. Aujourd'hui le temps est couvert mais plus de pluie et pour rallier notre campement initialement prévu, c'est une très longue journée qui nous attend. Donc, pile à l'heure, nous démarrons notre chevauchée par une montée dans une forêt de cyprès et de mélèzes jusqu'à un col où nous dominons toute la vallée. Puis, nous abordons la descente en serpentant avec mille et un ruisseaux, pour ensuite se frayer notre chemin dans les grands taillis jusqu'à des passages à gué jusqu'au ventre des chevaux!



A l'heure du pic-nique, nous avons rejoints le lieu que nous aurions du rejoindre la veille, ce qui signifie que l'après-midi sera équivalente à une journée entière!

Ce sera en fait bien plus long car le niveau de la rivière à franchir a bien monté suite aux pluies diluviennes récentes; et Migdar pourra la franchir mais avec un niveau d'eau au pommeau de la selle et un courant bien trop fort pour les chevaux porteurs de notre chargement! C'est pourquoi nous commençons par descendre la rivière en quête d'un passage moins profond qu'enfin nous trouvons mais ce sera à la hauteur des quartiers de la selles (genoux) avec passage un par un du fait du courant!
Nous décidons donc de passer pieds nus avec les chaussures autour du cou et le pantalon retroussé aux genoux!

Ensuite, nous remontons la rivière à travers des marécages et nappes d'eau que nous contournons jusqu'au chemin qui nous permet de remonter en direction d'un autre col. Cependant, celui-ci est le long d'une rivière qui s'étale en marécages très profonds.. Manou se retrouvera avec son cheval enfoncé jusqu'au ventre, immobilisé, et devra descendre pour rejoindre un terrain dur et laisser son cheval s'extirper librement par des soubresauts multiples avec des signes évidents de panique face à un terrain qui l'engloutit! Enfin, elle peut remonter à cheval et notre parcours continue dans ces marécages qui nécessitent l'attention des cavaliers. Une fois au col, nous apercevons le lac et Barsa repère un pin avec des pommes de pins et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, grimpe et en fait une récolte.
La descente du col jusqu'au lac est de la même veine que l'ascension, marécages... et se complique car le chemin n'est même plus lisible. Arrivés aux abords du lac, il nous reste à longer une berge car notre campement se trouve en face, sur une plage de sable doré. Nous devons donc longer la berge longue de quelques km de nature impraticable! C'est donc une alternance de marécages et de zigzags entre les arbres; il faut quelques fois dégager des branches à terre pour se frayer un passage. Manou apprend au détriment d'un genou que le cheval pense seulement au passage des épaules sans valider que le reste suit.. attention aux arbres qui sont quelques fois trop près!
Enfin, nous arrivons sur notre plage vers environ 18h30-45! Environ 8h de canasson, la crève! Maintenant nous sommes rodés, montage de tente, installation des matelas, mais ce soir impasse sur la baignade car le frais tombe vite et la fatigue bien présente. En revanche, les chevaux en profitent pour se rouler dans le sable devant nos yeux émerveillés! Cela leur permet de s'essuyer de leur sueur mais surtout de se débarrasser des moustiques et des mouches qui les assaillent.



Ce soir, dîner autour du feu de bois suivi de chansons et quand nous allons nous coucher vers 22h, l'humidité sur les tentes a déjà commencer à givrer! il doit faire 4-5°C! Cette nuit, c'est avec bonnet et polaire*2 que nous dormirons au fond des duvets!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire