vendredi 1 mai 2009

Les deux frangines au Japon ..

NB: par Vivi, la plus espiègle..

Ça y est, nous y voilà, on a atterrit à Tokyo!
On règle les montres: 10h heure locale, 3h du matin heure française. On est parti depuis 21h et il nous reste au moins 3 heures pour arriver chez Manou et Stéphane.
Au briefing d'avant le départ, ils nous ont dit: "Amenez du fromage et du vin, dans la limite de 3 bouteilles par personne".

Alors nous, on arrive chargées comme des mulets avec 4,5 kg de fromages, 6 bouteilles, notre matos de camping et une valise de Smecta et de produits de beauté (ça pousse au Japon...).
Le douanier nous regarde interloqué: "Vous venez pour combien de temps?"
"Deux semaines...., mais nous allons faire beaucoup de choses, donc beaucoup d'affaires...!"
Et Domi de détourner son attention en lui précisant notre programme façon pélerin : Tokyo, Kyoto, Shikoku en camping.. - en espérant que l'odeur du fromage ne nous trahisse pas..


On dit toujours que la première impression est la bonne et qu'il est difficile d'en changer ensuite... Alors, que penser de nos premiers pas dans ce Japon qu'on ne comprenait pas?

Première étape : retirer de l'argent
Domi se met en quête d'un DAB pendant que je vais m'oxygéner les poumons dans la smoking area, située dans un bocal fermé, car au Japon, c'est mieux de fumer à l'intérieur qu'en plein air où c'est interdit, au moins on respire mieux sa fumée de cigarette...

Bref, le temps passe, Domi ne revient pas... Je pense au film "Lost in translation" et je pense surtout au mot LOST... Enfin, au bout de 15 min, là voilà, très fière de m'annoncer qu'elle a retiré 5000Y et que ça devrait nous durer une bonne semaine! Arghhhhhhhh me dis-je, elle a du se tromper d'un zéro dans sa conversion et si mes calculs sont bons, elle a retiré 40€ !!

Bon, en même temps, je ne fais pas la maline, car moi j'ai pas pu retirer un seul Yen au Japon avec ma Visa, mais c'est une autre histoire..

Deuxième étape: se rendre chez Manou et Stéphane
Les indications sont claires: il faut prendre le Narita de la JR Line, puis descendre à Shinagawa, de là acheter des tickets de métro, changer à Oimachi et aller à Ookayama.. Au départ de Lyon, tout semblait simple, mais une fois dans le métro de Tokyo, l'angoisse monte:

Les yeux hagards, nous nous mettons en mode "jeu de piste" (merci Papa de nous avoir donné les bases) et ce n'est pas peu fières que nous arrivons à Ookayama 3 h après avoir quitté l'aéroport au lieu des 2 h prévues par nos hôtes.

Retrouvailles avec Manou qui nous emmène dans le quartier branchouille de Jiyugaoka où le français a bien la côte sur les devantures des magasins.

Découverte des Pachinko, ces immenses salles de jeux sur lesquels bloquent les japonais :



Troisième étape : se familiariser avec la langue japonaise
Dès le premier soir, Manou et Stéphane nous font répéter les rudiments pour que nous soyons un minimum polies. Car ici, les gens sont très gentils et polis et te remercient tout le temps. Il faut à tout prix qu'on fasse couleur locale, alors on s'entraîne rude à la formule... surtout Domi qui n'arrive pas à mémoriser le Arigatoo Gozaimasu (prononcer Aligatô Godzaiimasse) et qui nous balance des Abligato, Apligato.. qui nous déclenchent des fous rires, et pour le "Godzaiimasse", il faudra attendre bien 4-5 jours de plus pour arriver à le dire.

Les Japonais, eux, ne comprennent pas... si tu ne leur dit pas le mot exact, et nos problèmes de communication vont grandissant au fur et à mesure que l'on découvre des nouveaux mots, mais qu'on a bien du mal à mémoriser dans la foulée : au bout de 2 jours, tout s'appelle Yakuti, Youkata, Yakoturi... qu'il s'agisse de brochettes, de kimonos, ou de quartier de Tokyo...

Notre veine, c'est qu'il paraît que les Français ont naturellement un bon accent japonais !!

que c'est petit au Japon !

Première journée à Tokyo

Il pleut des trombes d'eau (enfin rien de bien méchant par rapport aux seaux d'eau qu'on a eu le jour de notre départ).


** Petit conseil aux voyageurs : pensez à prendre des ponchos et des pantalons de pluie, si vous en avez car quand il pleut, il pleut vraiment.... Pour les bottes en caoutchouc, inutiles de les emmener, ils en font des très bien au Japon (les plus tendances sont les zèbres) que vous pourrez ramener en souvenir et épater ainsi vos amis :)


On se décide pour aller dans la baie de Tokyo, visiter le musée des Sciences et de l'Innovation où l'on découvre ce qui se fait de mieux en matière de robots.



Après quoi, nous allons au Onsen, où nous découvrons l'ambiance conviviale du village intérieur dans lequel nous nous balladons en Yukata.

Nous profitons des fauteuils masseurs dernier cri, des bains de pieds sous la pluie (c'est bon pour les pieds il paraît, mais en vrai ça te tue la voute plantaire !! ) et des bains de source d'eau chaude où tout le monde est à poil et à vapeur...

Que du délice, on ne voit pas le temps passer... et on sort de là convaincues que les Onsen constelleront le reste de notre séjour....!

Les jours suivants, Stéphane et Manou nous ont prévus des programmes chargés et suggèrent fortement que nous nous levions à 5h30 - 6h grand max pour profiter au maximum de notre séjour ici. Le ton est donné : ce n'est pas ici que nous nous reposerons, mais le dépaysement étant garanti, docilement nous prenons le pas!


Deuxième jour, départ pour Nikko

Village montagneux à 3h de Tokyo, célèbre pour ses temples incroyables, au milieu de parcs splendides. Les appareils photos se mettent à chauffer - on fait nos Japonais - et on shoote tout ce qu'on voit, surtout Domi qui est sur tous les fronts.









On en profite aussi pour se faire une petite ballade a pieds dans la montagne.


Retour le soir, personne ne fait le malin dans le train :




Troisième et quatrième journées, ballades dans Tokyo:

- Asakusa, quartier de la vieille ville

- parc de Ueno

- Ameyoko, quartier marchand

- vue depuis le Town City Hall



- le quartier branché de Harajuku (top)








- Achats de Yukata

- coucher de soleil depuis la Mori Tower (coucher de soleil qui s'est fait attendre ..)


Cette photo a été prise en toute illégalité: en raison d'un vent violent sur le toit (entre 10 et 12 km/h, attention !! Gochui kudasai ! ), il était strictement interdit d'ouvrir le plan décrivant ce que l'on voyait !






- et resto de la mort qui tue tout dans le quartier de Shibuya : festival de sashimi et plats, au total 6, qui s'enchaînent pour notre plus grand bonheur. Incroyable, notre séjour s'annonce de plus en plus gastronomique!





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire